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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 11:50

Le Kaiser et sa suite attendant l’autorisation des autorités néerlandaises à la frontière.

La situation était désespérée. Les offensives du printemps 1918 n’avaient pas permis de percer le front allié et les franco-anglo-américains avaient repris l’initiative, repoussant inexorablement les troupes allemandes. Le 29 septembre la Bulgarie avait demandé l’armistice, suivit par l’Autriche-Hongrie. Le 3 novembre des mutineries s’étaient déclenchées à Kiel et la révolution s’étendait en Allemagne. Au quartier-général de Spa, le Kaiser abandonné même par son état-major fut alors contraint d’abdiquer le trône impérial et de quitter le territoire du Reich. Les Pays-Bas étant alors seul pays accessible pour son train spécial, il se dirigea donc vers la frontière en espérant que le gouvernement hollandais accepterait de lui accorder l’asile. Surpris de cette demande, les ministres de la reine Wilhelmine acceptèrent rapidement et furent alors contraint en catastrophe d’organiser le séjour du réfugié.

137 - Aux Pays-Bas

Le gouvernement porta finalement son choix sur le comte Godard Bentinck 1, aristocrate titré à la fois aux Pays-Bas, en Angleterre, en Allemagne et en Autriche, qui fut finalement sollicité pour accueillir le Kaiser en exil. Je laisse maintenant la parole à lady Norah Bentinck 2, témoin des événements, pour décrire les circonstances de l’arrivée du Kaiser aux Pays-Bas.

1 Godard John George Charles von Bentinck (1857-1940).

2 Norah Ida Emily Noel (1881-1939), fille de Charles William Francis Noel 3comte de Gainsborough, avait épousé en 1915 le comte Robert Charles Bentinck, prante du comte Godard.

Le comte Godard Bentinck, propriétaire d’Amerongen, et participant à une partie de chasse dans le voisinage la seconde semaine de novembre 1918, ne pouvait s’expliquer quelle impulsion le fit rentrer chez lui le samedi 9, au lieu de continuer à chasser jusqu’au dimanche comme il l’avait initialement prévu ; mais il obéit à cette impulsion sans y prêter plus d’attention.

A deux heures le lendemain après-midi, alors que la pluie tombait à flot au dehors, il fumait un cigare dans sa bibliothèque, sans qu’aucune pensée ne perturbe sa tranquillité, quand un domestique ouvrit la porte et lui annonça qu’il avait un appel téléphonique.

« D’où ? » demanda le comte.

« De La Haye, monsieur le comte. »

Se demandant de quoi il pouvait s’agir (parce qu’il appartenait aux ministère néerlandais des affaires étrangères), il se dépêcha de descendre.

« Comte Godard Bentinck ? » entendit-il en prenant le combiné.

« Oui ; qu’y a-t-il ? »

 « L’empereur allemand a traversé la frontière. Seriez-vous prêt à le recevoir, ainsi que sa suite d’environ trente personnes, pour quelques jours le temps de trouver une résidence convenable pour lui ? »

Parfois, dans la vie on doit prendre des décisions d’exception – décisions qui vous engagerons pour la vie. Heureusement cela n’arrive que rarement. Mais en ce jour du 10 novembre 1918, quand le téléphone sonna à Amerongen, le comte Godard Bentinck se trouva face à l’une de ces décisions.

C’était vraiment un coup de tonnerre ! Il resta réfléchir quelques minutes aux implications de cette demande ; et il répondit qu’il était désolé de ne pouvoir accepter et de devoir refuser.

Il s’agissait d’informations capables de perturber une vie tranquille ! Le premier signe de la fin d’un grand trône avec la fuite de l’empereur aux Pays-Bas. 3

3 The ex-Kaiser in Exile (George H. Doran Company ; New-york) pp. 1-2. En qualité de traducteur de ce texte je suis seul responsable des éventuelles erreurs de cette traduction.

137 - Aux Pays-Bas

J’ai essayé de montré à quel point les Bentinck étaient dispersés dans le monde et cosmopolites, mais il était curieux que le demande des Hollandais d’héberger l’empereur allemand ait été faite à un homme dont le père et le grand-père avaient tous deux étaient généraux dans l’armée anglaise, et dont la mère, d’un autre côté était une Waldeck-Pyrmont ! Etrange qu’à la fois l’hôte et l’invité fussent à moitié anglais.

L’un des moments importants dont nous avons parlé plus haut était arrivé, et cet homme devait rapidement prendre une grande décision.

Le comte Godard discuta les informations avec son fils, le comte Carlos, et sa fille, la comtesse Elisabeth. Il avait une chose à l’esprit, lorsqu’il réfléchissait au SOS au nom du monarque déchu, c’est qu’il était chevalier héréditaire du Johanniter Orden 4, une branche prussienne des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dont l’Empereur était le chef, et dont un des vœux fait par ses membres était d’aider tout autre chevalier dans l’adversité et la détresse. Cette obligation lui semblait le mettre dans une situation très difficile. Il ne connaissait pas le Kaiser personnellement, parce qu’il était malade quand le monarque rendit visite à son frère aîné, le comte Bentinck, à Middachten, en 1909 ; et plus tard il apprit que quand il lui fut annoncé qu’il avait été convenu d’aller à Amerongen le fugitif avait demandé : « Qui est ce Bentinck ? Je ne pense pas le connaître. »

4 Ordre allemand de chevalerie allemand issu de la scission de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem au moment de la Réforme. En 1918, son heirrenmeister était le prince Eitel-Frédéric de Prusse, second fils du Kaiser.

137 - Aux Pays-Bas

Le comte Godard Bentinck en tenue de  (image tirée du site https://www.kasteelamerongen.nl/huys-en-tuin/de-bewoners).

Trois heures après le premier appel, un autre message arriva de La Haye. Cette fois il était plus vivement demandé d’offrir un sanctuaire, « pour trois jours seulement ». Le ministère n’avait été capable de trouver aucune autre solution. Le comte Godard remarqua qu’il n’avait pas de charbon, pas d’essence, et pas assez de domestiques. (Le ravitaillement en charbon, en essence, et en nourriture présentait de réelles difficultés en Hollande pendant les dernières années de la guerre). Le message promettait un camion de charbon ce soir, et qu’on lui fournirait autant d’essence qu’il voudrait. Il dit alors qu’il ferait de son mieux, et bien que conscient de la réprobation qu’il recevrait de nombreux côtés, il décida d’accorder un « sanctuaire » au Kaiser – « sanctuaire », un vestige de Chrétienté, dans des jours plus barbares.

Tout le monde se mit au travail pour accueillir les hôtes temporaires. Le comte Godard s’était préparé pendant les deux dernières semaines à accueillir de nombreux réfugiés belges, et avait pris des dispositions en ce sens dans ses remises vastes et aérés. Dans ces circonstances, cela se révéla heureux, parce que cela fournissait de nombreux lits supplémentaires, avec litterie, à utiliser si nécessaire. Parmi d’autres domestiques un autre chef fut envoyé immédiatement.

Le 11 novembre se leva triste et lugubre sur Amerongen. Peu après le petit déjeuner le comte Godard partit en voiture seul pour aller chercher son invité à Maarn, une petite gare de campagne à quelques sept miles de là, et près de la ville de Rhenen – dont la flèche de l’église de cette ville inspira Rembrandt pour certains de ces plus grandes gravures.

La journée qui avait précédé ce jour avait été chaotique, et personne ne savait d’un moment à l’autre ce qui allait arriver. Le 6 novembre 1918 les délégués allemands avaient atteint les lignes alliées. Le 7, à 9 heures 15 de l’après-midi ils avaient été dirigés vers un point près de La Capelle. Là des projecteurs brillants éclairèrent sa route. Les tirs s’arrêtèrent et les délégués franchirent les lignes. A 9 heures lu matin du 8 ils arrivèrent à Rethondes, où se le quartier général de Foch était installé à bord d’un train sur la ligne Compiègne-Soisson. Herr Erzberger, le député catholique, demanda tout de suite un armistice immédiat. Foch refusa, et lut lentement les termes de celui qui devait être accepté. Les Allemands demandèrent un délai de soixante-douze heures, car ils n’avaient pas autorité pou accepter ces conditions.

Les conditions furent expédiées par courrier au quartier général de Spa, où elles arrivèrent à 1à heures du matin le 10 novembre. Après que ces conditions aient été étudiées, le maréchal Hindenburg envoya un télégramme à Berlin pour demander d’accepter toutes ces conditions sans délai, parce qu’il ne pouvait s’engager à maintenir les armées en ordre plus longtemps. A ce moment, les armées allemandes ne disposaient que de dix-sept divisions en réserve, et sir Douglas Haig décrivait l’ennemi comme « incapable tout à la fois d’accepter ou de refuser le combat. »

137 - Aux Pays-Bas

Lorsque Herr Fehrenbach lut le télégramme d’Hindenburg au Reichstag, Herr Ebert posa la question « Qui s’oppose à ce passage?  » Après quoi « suivit un silence effrayant. J’espère ne plus jamais connaître un silence si terrible. »

Lorsque les conditions de l’armistice arrivèrent à Spa l’Empereur était parti ! Pendant toute la nuit du 9 novembre il voyageait avec régularité en voiture vers la Hollande. Il arriva à Eysden 5, à la frontière belgo-hollandaise à 8 heures du matin le 10, et voyant un soldat qui y flânait il marcha vers lui, en disant, « Je suis l’Empereur allemand », en remettant son épée à l’homme stupéfait ! Quel tableau vivant ! A cet instant personne ne savait quoi faire. Mais heureusement pour lui son train spécial arriva quelques heures plus tard, et il y trouva refuge pour le reste de la journée et la nuit suivante, pendant lesquels des projets furent dressés aussi rapidement que possible quant à son avenir.

5 Ville belge de la province de Limbourg.

Pendant que l’Empereur était dans son train à Eysden dans les heures matinales froides et sombres du 11 novembre des événements capitaux se déroulaient au quartier général de Foch. 5

5 The ex-Kaiser in Exile pp. 14-17.

137 - Aux Pays-Bas

Le train impérial au temps de sa splendeur.

Le train royal devait arriver à Maarn 6 aux alentours de 3 heures de l’après-midi le 11. Le comte Lynden avait été le premier à être approché pour donner l’hospitalité à l’Empereur pendant quelques jours, mais il avait estimé impossible d’accepter cette demande. Le nom du comte Godard Bentinck fut ensuite mentionné, comme nous l’avons vu, et « à la seconde demande » il avait accepté.

6 Village de la province d’Utrecht à proximité d’Amerongen.

La rumeur avait percé le secret, et un assez grand nombre de gens, des paysans et d’autres, s’étaient massé dans la gare pour assister à l’arrivée. Personne n’avait été autorisé à accéder au quai à l’exception du comte Lynden, qui était gouverneur de la province d’Utrecht, du comte Godard Bentinck, et des responsables de la gare. La pluie tombait constamment, et les deux hommes marchaient de long en large sur le quai détrempé, alors que les visages solides et sans expression les fixaient de l’autre côté des rails de fer dégoulinant. Puis un sourd halètement se fit entendre, et le train impérial entra plutôt lentement en gare.

Immédiatement, il longea le quai et le Kaiser en uniforme avec une canne marcha vivement sur le quai et vint droit au gouverneur et au comte Godard, leur serra la main à tous les deux, et échangea plusieurs mots de remerciement, dont une phrase fut selon le correspondant du Times, « Denn was sagen Sie dazu ? » 7 Puis le comte Godard ouvrit le chemin jusqu’à sa voiture couverte, et presque avant que la foule silencieuse ne réalise que le Kaiser été arrivé et parti le petit groupe fonçait vers Amerongen. Derrière eux une grande animation commença, lorsque la suite [du Kaiser] descendit du train pour se charger des affaires de son maître et des leurs.

7 " En effet qu’en disent-ils ? "

Pendant le trajet sous la pluie vers Amerongen le Kaiser parla peu. Peu, très peu de propos conventionnels furent les seuls à être échangés. Il ne faisait aucun doute qu’il était encore étourdi par la catastrophe soudaine pour sa Maison, fatigué par le voyage, et impatient d’attendre un refuge.

Enfin, dans la lumière déclinante, la voiture arriva au château. Et comme il traversait le pont de la douve intérieure vers l’entrée principale, protectrice, et profonde, au terme heureux de ce voyage depuis l’incroyable scène de Spa jusqu’à la reposante quiétude d’Amerongen, reprit de sa vivacité – d’une façon qui aurait résonné de façon très improbable à des oreilles britanniques.

« Maintenant, » dit-il au comte Godard, en se frottant les mains, « donnez-moi une tasse de très bon thé anglais ! » Le comte Godard l’assura en souriant qu’il allait être servi.

Dans le hall le fils aîné du comte Godard et sa fille unique, le comte Carlos et la comtesse Elisabeth, et son frère aîné, le comte Charles Bentinck, avec sa fille, la comtesse Marie Bentinck, étaient rassemblés pour accueillir le Kaiser. Après de brèves présentations et remerciements, il fut conduit jusqu’aux pièces qui avaient été préparées à son intention.

Le « très bon thé » plutôt écossais qu’anglais, fut servi rapidement. Il y avait parmi les perles d’Amérongen une gouvernante écossaise, adepte de la préparation de copieux et appétissants scones, pancakes, sablés et ainsi de suite, que tous ceux qui traversaient la frontière appréciaient de temps à autres lors de « goûters ». Après les avoir vu l’ex-Kaiser en fut enchanté.

Ce soir là près de quarante personnes s’assirent pour dîner à Amerongen. La table était décorée à profusion de fleurs du jardin du château, et les mangèrent dans des assiettes d’argent, datant des alentours de 1700, et portant les armes de la famille d’Aldenburg, qui est en réalité la même que celle des Oldenburg d’aujourd’hui, dans laquelle l’un des fils de l’ex-Kaiser s’était marié. L’intérieur du château n’était guère reconnaissable ; car la maisonnée était l’une des plus tranquille du pays, le comte Godard ne prenant aucune part à la vie politique et s’impliquant peu dans les obligations mondaines.

137 - Aux Pays-Bas

Les heures précédentes le château et ses dépendances étaient dans un tourbillon du fait de l’arrivée de la suite [du Kaiser], des bagages et des fournitures. Des pièces étaient prévues pour autant de personnes de la suite que possible, et des arrangements avaient été pris dans le village pour les autres ; nombre de fournitures furent entreposées dans les écuries.

Ce remue-ménage et cette agitations inéluctables furent peut-être heureux pour le fugitif. Cela donna une certaine animation à un repas qui, s’il n’y avait eu que quelques convives, aurait difficilement échappé à une atmosphère de tristesse. Comme il fallait s’y attendre personne n’avait encore réussi à prendre ses repères. La déférence accoutumée, bien sur, fut observée à l’égard du principal invité par toute la suite; mais une certaine préoccupation apparut à l’occasion.

Le Kaiser lui-même fit de son mieux pour faire aller les choses, et parla longuement avec beaucoup d’animation. Aucun mot d’aigreur ou de reproche ne lui échappa, et cela frappa particulièrement le comte Godard. « Jamais, » me dit-il, « depuis ce un mot d’aigreur pour quiconque, allemand ou anglais, à la seule exception du Prince Max de Bade, sur lequel il remarqua « Max von Baden ist hinter mir gegangen » (Max de Bade a intrigué dans mon dos). » C’était une allusion au fait que le Prince Max, qui était chancelier d’empire à cette époque, avait promulgué un décret le 9 novembre annonçant que le Kaiser avait abdiqué – bien que, en fait, il ne l’ai fait que le 28 novembre. C’est cela, ainsi que la propagande anglaise, dont il pensait qu’il avait rendu sa position en Allemagne impossible ; le peuple, acceptant naturellement ce qu’imprimaient les journaux, croyait que l’empereur l’avait abandonné, et cela avait suscité d’amers ressentiments.

De ses appartements, le Kaiser pouvait voir par-dessus le sommet des arbres les mâts des bateaux qui remontaient ou descendaient lentement le Rhin, ce fleuve ne coulant qu’à quelques miles de la maison.

Amerongen est retiré à quelque distance de la principale route entre les villes d’Arnhem et d’Utrecht, dans un coin reculé de la région. Bien sur, cela le rendait particulièrement approprié pour être une prison-retraite officieuse. Le château, un bâtiment en briques à quatre étages, qui remplaçait le château initial détruit par le feu près de deux siècles et demi auparavant, possède de grandes pièces nobles et bien proportionnées, très confortables et ornées de nombreux trésors artistiques. Il est entouré de deux douves, l’une au pied des murs, l’autre à une distance d’une centaine de yards. Des fenêtres de leurs chambres les serviteurs pouvaient pécher dans la douve.

Pour le couple royal (l’ex-Kaiserin était attendue pour bientôt 8) une suite de quatre pièces avait été préparée à l’arrière du château. Toutes étaient grandes et hautes de plafond ; et les murs étaient recouverts de toiles peintes, sur lesquelles apparaissaient de petites vignettes avec des bordures florales. Le mobilier était principalement d’origine hollandaise, avec un grand nombre de meubles français (principalement Louis XV) et anglais et il y avait beaucoup de porcelaine de Chine ; tout était disposé avec un goût admirable qui donnait à ces pièces admirablement proportionnées un air de calme dignité.

8 L’impératrice était encore à Potsdam et elle ne pourra rejoindre le Kaiser que le 28 novembre.

Dans l’une d’elles, un étroit lit à baldaquin, aux montants tendus d’un beau brocard bleu-gris, attirait le regard. Il servit au repos de deux des plus célèbres monarques de l’histoire ; car il fut utilisé par Louis XIV, pendant trois des six semaines, au début de mai 1672, au cours desquelles, avec le grand Condé et Turenne, il conquit la moitié des Pays-Bas. C’était au début de sa splendeur, et, il ne fait aucun doute – en prenant en compte les réceptions officielles dans la chambre à cette époque – il participa souvent à de joyeuses et brillantes réunions, comme à de grave et urgents conseils. Si les meubles pouvaient parler – mais nous autorisons tout ceux qui l’observent à tirer ses propres réflexions sur ce lien entre les deux dirigeants ayant pour devise « L’Etat, c’est moi », l’un à l’apogée de sa gloire, l’autre à l’instant le plus mortifiant de son déclin. 9

9 The ex-Kaiser in Exile pp. 22-26.

137 - Aux Pays-Bas

Carte postale de propagande très irrévérencieuse.

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