Cliché tiré de la page : https://www.chefkoch.de/rezepte/1637431271323979/Kartoffelsuppe-a-la-Kaiser-Wilhelm-von-Sarah.html
Alors que l’automne s’est bien installé avec ses premiers frimas matinaux, j’ai découvert sur internet l’existence puis la recette de la Kartoffelsuppe nach Kaiser Wilhelm ou soupe de pommes de terre de l’empereur Guillaume. C’est donc ce roboratif plat de saison que je vous propose aujourd’hui.
Ingrédients (pour 8 personnes) :
750 g. de pommes de terre,
500 g. de poitrine de bœuf,
2 saucisses à griller,
50 g. de beurre,
1 tasse de crème fraîche,
1/2 tasse de feuilles de cerfeuil frais hachées,
1 cuillère à café de sel de céleri,
2 cuillères à café de sel.
Préparation :
rincez la viande et la cuire dans une casserole avec 2 litres d’eau, le sel de céleri et le sel pendant 40 minutes ;
pendant ce temps, épluchez les pommes de terre, lavez-les, coupez les en cubes, et faite fondre le beurre pour griller les cubes de pommes de terre en les retournant pendant 10 minutes ;
sortez la viande du bouillon et coupez là en petits cubes ;
remettez ces cubes de viande dans le bouillon avec les pommes de terre et le reste de beurre fondu ;
cuire le tout 20 minutes, les cubes de pommes de terre devant « fondre » pour se transformer en pulpe ;
ajoutez la crème et les feuilles de cerfeuil ;
rajoutez les saucisses préalablement grillées puis coupées en rondelles.
Cette soupe se sert chaude avec du pain brun grillé.
Si ces indications ne vous suffisaient pas, je vous propose un « tutorial » (en VO pour ne rien trahir de l’esprit de la gastronomie germanique) qui s’étend plus longuement sur chacune des étapes de la préparation de ce plat :
Ceci posé, je dois confesser à mes lecteurs que je n’ai jamais goûté à cette soupe et que, contrairement à ce que j’espérai initialement, l’empereur Guillaume à qui elle se rapporte n’est pas Guillaume II mais son vénérable grand-père… Bon appétit tout de même !
Une nouvelle fois je dois remercier Franck Sudon pour sa traduction de la recette. Comme je l’ai un peu retravaillée, les erreurs ou imprécisions qui y demeureraient me sont entièrement imputables.