Le SMY Hohenzollern (premier du nom) servit de yacht impérial de 1871 à 1892. Après cette date, remplacé par un bâtiment plus moderne et
plus imposant, il fut rebaptisé Kaiseradler.
Epris de navigation, le Kaiser entreprit de 1888 à 1914 des croisières estivales en mer du Nord et en Baltique. Au cours de celles-ci, loin de l’étiquette et de la
lourdeur de la vie de la cour comme des contraintes de l’existence familiale, l’empereur Guillaume II ne se sentait plus obligé de jouer son rôle de monarque inaccessible et de seigneur de la
guerre tout puissant, même si les escales lui imposait parfois des rendez-vous officiels. Le comte Zedlitz-Trützschler l’explique ainsi à la date du 27 février 1904 (Douze années à la cour impériale allemande 1898-1910, p. 78) :
La passion de l’empereur pour les voyages augmente encore, ainsi que son besoin d’activité. Même si cela gêne quelquefois la marche des affaires d’une manière
considérable et occasionne même des retards dans les décisions importantes, au point de vue politique, il est heureux que l’empereur soit distrait de cette façon ; cela permet d’éviter des
interventions trop autocratiques, trop énergiques et trop impulsives.
Le désir de voyager ou d’entreprendre quelque chose résulte en principe du peu de satisfaction que l’empereur rencontre dans l’intimité. Les contraintes que lui
impose la présence de l’impératrice et de son entourage lui donnent un sentiment de malaise. L’atmosphère de religion bigote qui y règne et l’étroitesse de leurs idées ultra-conservatrices sont
pénibles à un homme dont les idées, après tout, sont larges et modernes. Il se sent oppressé chez lui et gêné et cherche inconsciemment à échapper à cette vie aussi souvent que
possible.
Sceau en papier de la légation de l’empire allemand à Christiania.
Afin de nous faire une idée de ce que pouvaient être ces croisières estivales, suivons le début de celle de juillet 1890, telle que l’a rapportée Philipp Elenburg
dans ses lettres à l’impératrice Augusta-Victoria (Souvenirs du prince Eulenburg – croisières à bord du Hohenzollern(1889-1903), pp. 31-34). Toutefois, avant d’en arriver au récit lui-même, il convient de préciser deux points.
Tout d’abord, il convient de se rappeler que par le traité de Kiel du 14 janvier 1814, la Norvège (à l’exception du Groenland et des îles Féroé) fut détachée du
Danemark pour être rattachée à la Suède dans le cadre d’une union personnelle entre ces deux pays ; concrètement, les deux états restaient souverains, mais en ayant le même roi. Sous le
règne d’Oscar II, des craquements de plus en plus forts menacèrent cette union, si bien qu’en 1905 la Norvège se détacha finalement de la Suède et que le prince Christian Frederik de Danemark
monta sur le trône de Norvège sous le nom de Haakon VII.
Ensuite, il ne faut pas oublier que le comte – prince à compter de 1900 – Philipp Friedrich Alexander zu Eulenburg und Hertefeld (1847-1921), snob parmi
les snobs, est le modèle même du courtisan. Nous avons déjà eu l’occasion de le voir dans un article précédent donner libre court à ses préjugés sur la seconde épouse du prince Albert de Monaco
(18 – Hohenzollern et Iphigénie à Bergen) ; il va médire ici de même manière sur les tribulations matrimoniales de certains membres de la famille royale suédoise ainsi que sur
l’état de santé de la reine Sophie. De plus, un esprit obséquieux percera plusieurs fois dans son récit : en notant que le roi de Suède admire tant le Kaiser qu’il entre quasiment en
pamoison lorsqu’il parle de lui, en insistant exagérément sur la résistance de Guillaume II au cours de la partie officielle du voyage ou en voulant faire croire que l’on doit le forcer à chanter
les Rosenlieder qu’il avait mis en musique… Si bien que l’on ne peut s’empêcher de se réjouir de la mésaventure qui lui advient lors du
trajet entre Christiania et Christiansand.
Plan de la ville de Christiania au début du XXe siècle.
Le 1er juillet, je reçus l’Empereur dans le port de Christiania 1, gaiement pavoisé. Le roi fut extrêmement aimable et vraiment très touché par la visite
de l’Empereur (qui lui vaudra vraisemblablement aussi certains avantages politiques 2 ). Le roi, chez qui l’on trouve un heureux mélange de
vivacité latine et de sensibilité septentrionale, saisissait tout. Passant avec la rapidité de l’éclair de la plaisanterie à l’émotion, il est prudent, avisé, artiste et tendre 3. C’est une nature enthousiaste qui se trouve attirée, comme par un fluide, vers la personnalité puissante de
l’Empereur. Le roi était souvent paralysé par l’émotion quand il me parlait de l’Empereur.
1 Il convient tout d’abord de ne pas confondre l’ancienne ville de Christiania, capitale de la Norvège avec le quartier
hétérodoxe de Copenhague autoproclamé « ville libre de Christiania ». La ville d’Oslo avait été détruite par un incendie en 1623 ; reconstruite par le roi danois Christian IV
(1577-1648) elle fut alors renommée en son honneur Christiania ; une décision du 1er janvier 1925 de son conseil municipal lui redonna
finalement son ancien nom d’Oslo.
Ensuite, le comte Eulenburg avait accompagné sa famille en Suède (son épouse était la fille du comte suédois de Sandels) à la fin de juin, pour
rendre visite à ses beaux-parents. De là, il revint à Christiania pour y attendre l’arrivée du Kaiser.
2 Face à la puissance russe, la Suède cherchait des appuis lui permettant de garantir sa neutralité.
3 Oscar II (1829-1907) succéda en 1872 à son frère aîné Charles XV sur les trônes de Suède et de Norvège. Amateur d’art,
il était musicien, poète et écrivain ; il traduisit notamment en suédois des œuvres de Shakespeare et de Goethe et écrivit lui-même des romans historiques et nombre de poèmes dont Jules
Claretie disait « Ces poésies du roi sont les poésies d’un homme vraiment homme », ce qui n’engage pas à grand chose (cité par le baron de Maricourt Oscar II intime, Librairie Félix Juven, Paris, 1906 ; p. 156). Ayant suivi une carrière d’officier de marine avant son avènement, il aimait la
navigation et les voyages tout comme Guillaume II.
Le roi Oscar II en grand uniforme.
La reine Sophie et deux de ses petites-filles.
La reine 4 avait certainement fait teindre en jaune serin les plumes
de toutes les autruches du Sahara pour les réunir sur la toilette qu’elle portait au dîner de gala. On a l’impression que les souffrances physiques l’ont rendue exclusive à ce point qu’elle
concentre tout son intérêt sur une certaine clinique de Stockholm 5. J’aimerais mieux passer par un trou
de souris que de risquer une plaisanterie devant elle. Sa dame d’honneur, qui est en même temps son amie intime, Fraülein von Eketra, est une cousine de ma femme. Elle a renoncé à l’idée de
mariage afin de ne vivre que pour la reine et, à cause de cela, elle a pris un air dur et résigné ; la seconde dame d’honneur, Fraülein Bull (qui est plus jolie que son nom), a aussi un
regard sévère. Si seulement l’ancienne dame d’honneur, Fraülein von Munck 6, avait eu la même
maladie ! Comme princesse Bernadotte, elle vient maintenant immédiatement après les princesses royales ; le titre de « prince » de son mari n’est qu’une formule, puisque,
légalement, le roi seul peut conférer un titre de noblesse et seulement jusqu’à celui de comte, lorsqu’il veut récompenser le mérite personnel. Le cas se présente actuellement pour le jeune fils
du prince Bernadotte qui ne possède aucun mérite personnel (le pauvre petit rejeton royal) et ne peut s’appeler que M. Bernadotte 7.
4 Sophie de Nassau-Weilburg (1836-1913). Elle soutint ceux de ses fils qui préférèrent des unions d’inclinaison à des
unions dynastiques – d’où sans doute l’hostilité que lui manifeste Eulenburg dans sa lettre – et milita vainement pour le maintien de l’union de la Suède et de la Norvège.
5 Allusion mesquine à l’état de santé de la reine ou rappel malveillant de la fondation par la souveraine d’un hôpital
pour ce que l’on appelait à l’époque les « femmes repenties » ?
6 Ebba Henrietta Munck af Fulkila (1858–1946) avait épousé le 15 mars 1888 le prince Oscar Carl August Bernadotte
(1859-1953), second fils du roi Oscar II. Ce mariage, força le marié à renoncer à ses droits à la couronne, ainsi qu’à ses titres scandinaves ; il fut toutefois titré comte de Visborg par
son oncle, le grand-duc Adolphe de Luxembourg.
7 Ce « pauvre petit rejeton royal sans aucun mérite personnel » est le comte Carl Oscar Bernadotte
(1890-1977), alors âgé de moins de deux mois…
Le prince Oscar Bernadotte.
La princesse Ebba Bernadotte.
Les mariages morganatiques ont bien leur bon côté, mais, en Suède, la loi ne les reconnaît pas.
Le palais royal à Christiania.
Carte postale stéréoscopique colorisée montrant la salle d’apparat du palais, imitant la galerie des glaces de Versailles.
Le grand dîner de gala eut lieu à 7 heures et 1/2. On aurait dû ouvrir les fenêtres et laisser entrer la lumière du soleil, mais, étant donné la
solennité du moment, les volets étaient clos et les lustres allumés ; bientôt, les convives souffrirent d’une intolérable chaleur ; des fronts moites, la transpiration coulait. Elle
coulait en particulier sur le ruban noir de l’étoile du Nord 8 que le roi m’avait conférée, sur le ruban
rouge de l’Olaf 9 et le ruban vert de Wasa 10 qui se détachaient parmi tous les autres ordres. Bientôt, le superbe discours de l’Empereur me rappela à la réalité,
loin de laquelle j’avais été entraîné par deux conseillers d’Etat fort ennuyeux. Le roi avait dit des choses excellentes dans un allemand impeccable, mais l’Empereur produisit, comme toujours,
une impression très profonde par la simplicité de ses paroles.
8 L’Ordre de l’Etoile Polaire (aussi appelé Ordre de l’Etoile du Nord) fut fondé en
1748 par le roi Frédéric Ier de Suède. Il était destiné à récompenser les ministres, les ambassadeurs, les magistrats, les savants et les
littérateurs.
9 L’Ordre royal norvégien de Saint Olaf fut fondé en 1847 par le Roi Oscar
Ier de Suède et de Norvège.
10 L’Ordre royal de Vasa fut fondé en 1772 par le roi Gustave III de Suède. Il
était initialement destiné aux sujets suédois s’étant illustrés dans les domaines de l’agriculture et du commerce.
Bague de cigare représentant un cavalier du régiment des hussards de Zieten.
Le soir, l’Empereur nous reçut en petit comité et nous nous amusâmes au sujet du docteur Güssfeldt qui, dans son uniforme de hussard rouge 11, avait tellement attiré sur lui l’attention de ses voisins de table que ceux-ci s’étaient crus obligé de porter une
quantité de « Skols » 12 en son honneur.
11 Régiment des Husards de Zieten (Brandebourgeois) n° 3. Le prince Frédéric-Charles de Prusse
(1828-1885), éminent réactionnaire qui en fut colonel de 1878 jusqu’à sa mort, ne dut son surnom de « Prince rouge » qu’à la couleur de son uniforme.
12 « Prosit » en norvégien…
Le village de Bygdö.
Le château d’Oskarhall.
Le 3 juillet, nous sortîmes en une longue file de voitures qui furent l’objet des ovations de la foule. Nous gagnâmes la presqu’île de Bygdö
13 où la mer bleue et agitée vient se briser sur les rochers, et ensuite nous longeâmes la côte par le chemin
de la forêt. La route aboutissait à une cour au milieu de laquelle se trouvait une petite église ; les maisons et l’église, d’une rare perfection de lignes et très originales, étaient en
bois et remontaient à une époque très ancienne. Le roi, qui est passionnément attaché aux vieux souvenirs des pays du Nord, a pourvu ces constructions de leur mobilier authentique pour le
conserver et servir de modèle aux architectes. L’Empereur en fut charmé au plus haut point et son goût marqué pour le vieux style nordique y trouva un nouvel aliment. Cette visite fut suivie d’un
dîner au château d’Oskarhalle 14 ; de la terrasse de celui-ci, la vue sur la forêt et sur le fiord
est telle qu’on pourrait difficilement en imaginer une plus jolie. La reine assista à ce dîner. L’Empereur perdit un peu patience pendant cette longue réception et fut tout heureux quand nous
pûmes enfin rentrer. Nous fîmes alors de la musique avec ardeur en petit comité dans le salon de l’Empereur. Le roi vînt et nous chantâmes à tour de rôle. C’est un musicien accompli. Malgré ses
soixante ans, il a une voix encore très bien timbrée dans les intonations douces. Nous ne nous séparâmes qu’à 1 heure. L’Empereur me permit même – bien à contre-cœur – de chanter
mes Rosenlieder 15 pour satisfaire le goût lyrique du roi.
13 Péninsule située à l’ouest de Christiania où furent remontés différents habitats traditionnels
norvégiens. A partir de 1894 y sera créé le musée folklorique norvégien.
14 Château néo-gothique près de Christiania, bâti au bord du fjord de Frognerkilen par l’architecte
danois Johan Henrik Nebelong entre 1847 et 1852, à la demande du roi Oscar Ier (1799-1859).
15 Lorsque le comte Eulenburg écrit « mes Rosenlieder », il veut naturellement
parler de la musique qu’il a composé pour les poèmes de ce titre composés par la baronne Gisela Hess-Diller, née comtesse Gallenberg (petite-fille de cette comtesse Giulietta Guicciardi à qui
Beethoven dédia sa Sonate au clair de lune)…
Page de garde d’une partition avec paroles des Rosenlieder.
Le lendemain 4 juillet, il a plu à torrents ; toutes les écluses de l’humidité scandinave étaient ouvertes, mais il fallut quand même faire la
promenade à Hönefoss 16, car nous étions esclaves de notre programme.
16 Ville située à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Christiania, célèbre pour ses
cascades.
Chutes d’eaux à Hönefoss.
Malgré sa résistance, bien connue de Votre Majesté, l’Empereur dut se laisser fêter aux différents endroits où nous nous arrêtâmes. Le roi Oscar était
inflexible : il fallait que ce fût ainsi. Partout, les dames offraient des bouquets ; partout, elles avaient arboré leurs plus jolies toilettes dont les couleurs rivalisaient avec
l’arc-en-ciel et des chapeaux qu’aurait envié le Dalaï-lama 17. L’Empereur entassa les bouquets dans le
wagon-salon et, plus loin, ces fleurs retournèrent de nouveau dans la foule. Ce fut un joyeux bombardement jusqu’à ce que nous rentrions au château, assez tard dans la soirée.
17 Les coiffures bariolées des Lapons peuvent, avec un peu d’imagination, évoquer les hauts bonnets
des dignitaires religieux tibétains.
Le 5 juillet, jour des adieux, la pluie tomba impitoyablement. Nous dînâmes sur le Hohenzollern et Sa Majesté se rendit à bord du Kaiser
18.
18 Avant-dernier navire de guerre allemand construit en Grande-Bretagne, le S.M.S. Kaiser
avait été mis sur cale en 1872 à Londres et lancé en 1874 ; il devait subir une refonte complète entre 1891 et 1897 dans le cadre de la modernisation de sa forme générale, de sa propulsion
et de son armement. En 1888, il avait accueilli à son bord l’empereur Guillaume II lors de ses visites en Italie, en Grèce et en Turquie. En 1894 il sera envoyé en Extrême-Orient et participera
en 1897 aux opérations qui permirent à l’Allemagne de s’emparer du territoire de Kiautschou. Rentré en Allemagne, il sera transformé en ponton en 1904 et rebaptisé Uranus, avant d’être
finalement ferraillé à Hambourg en 1920.
A l’époque de la croisière d’agrément décrite par le comte Eulenburg, le navire avait conservé une allure désuète de frégate cuirassée à trois mats et son commandant
était le capitaine de vaisseau Conrad von Bodenhausen (1848-1938), qui sera appelé à commander le S.M.Y. Hohenzollern d’octobre1895 à décembre 1898.
Le SMS Kaiser tel qu’il était lors du séjour de Guillaume II à Christiania.
A 5 heures de l’après-midi, nous sortîmes du fiord ; une brise humide se leva peu à peu et de douces oscillations bercèrent notre sommeil ; que
serions-nous devenus si elles avaient augmenté ? Il pleuvait tellement qu’à 2 h. 1/2 un véritable fleuve, perçant le toit de ma cabine, me coula sur le nez et, furieux, je dus
quitter ma couchette. Dans la matinée du 6 juillet, la brise devint si forte que – grâce à l’Empereur – l’escadre mouilla à Christiansand 19. Sa Majesté, qui n’avait pas été sérieusement indisposée, était d’excellente humeur. Après avoir joui, au cours d’une
promenade avec le comte Görtz 20 et Herr von Lyncker 21, de l’impression délicieuse que donne la terre ferme, Sa Majesté nous invita sur le Kaiser où nous assistâmes
aux représentations vraiment très amusantes des matelots.
19 Port norvégien du comté de Vest-Adger, situé à 250 kilomètres au sud-ouest de Christiania.
20 Emil comte Görtz zu Schlitz (1851-1914), sculpteur et homme politique originaire de Hesse, faisait partie des intimes de Guillaume
II.
21 Moriz von Lyncker (1853-1932), qui deviendra en 1908 chef du cabinet militaire du Kaiser.
Isabelle Hull (The Entourage of Kaiser Wilhelm II, 1888-1918, Cambridge University Press, 2004 ; p. 248) le décrit peu
charitablement comme « politiquement inoffensif, intellectuellement médiocre et obséquieusement attaché à Guillaume II ».
Carte postale colorisée du port de Christiansand aux alentours de 1910.
Christansand est une ville gentiment située. La visite imprévue de l’escadre impériale a causé une grande agitation parmi la population. Ce soir, l’escadre doit
continuer vers Bergen et je confie ces lignes à l’Irene 22 en souhaitant vivement que le séjour de
Sassnitz puisse donner à Votre Majesté, ainsi qu’aux petits princes, la santé et la force dans toute sa plénitude 23.
22 Le SMS Irène, croiseur léger lancé à Stettin en 1887 et baptisé en l’honneur de la
princesse Irène de Hesse-Darmsdat (épouse du prince Henri, frère du Kaiser, et sœur de la tsarine Alexandra-Feodorovna, née Alix de Hesse) ; par une heureuse coincidence (?), ce bâtiment
était commandé depuis le 1er avril 1889 par le prince Henri en personne. Comme le SMS Kaiser, le SMS Irène faisait alors partie
de l’escorte navale du SMY Hohenzollern.
23 Sassnitz était une ville balnéaire réputée, située sur l’île de Rügen en Baltique.
Timbre de propagande représentant le croiseur Irène.
Médaille commémorative suédoise frappée à l'occasion de la visite du Kaiser.